juil. 06, 22

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Bienvenue chez Valérie aka C'était le temps des fleurs !

On vous emmène chez Valérie, 49 ans, préparatrice en pharmacie hospitalière, David, 45 ans, chef de quart dans l’aérien, Margaux, leur fille de 13 ans et Lucien alias lulu le chat. Tous les quatre vivent dans un petit appartement cosy et accueillant au cœur du 11ème arrondissement. Ils y ont conçu une déco qui leur ressemble, une déco faite de leurs souvenirs anciens et moins anciens. Une déco agréable et pratique pour le quotidien. Une déco comme un cocon pour se sentir bien.

  

 

Depuis combien de temps habitez-vous dans cet appart ?

Depuis treize ans. Nous sommes arrivés quand Margaux avait un mois. On a tout de suite eu un coup de cœur pour le quartier qui est animé et pas loin de l’hôpital Saint-Louis dans lequel je travaille. À l’origine, cet appartement n’avait qu’une seule chambre. Nous ne pensions donc pas y rester longtemps. Nous avons d’abord partagé notre chambre avec Margaux, puis quand elle a grandi nous avons dormi dans le salon. Nous avons ensuite cherché un appartement plus grand mais sans succès car les prix parisiens sont déments.

 

 

Vous avez donc dû pousser les murs ?

Oui, car avec l’emploi du temps professionnel de David, qui peut travailler la nuit et dormir la journée, il fallait pouvoir délimiter les espaces. Nous avons donc transformé, il y a quelques années, notre immense couloir, qui ne servait pas à grand-chose, en petite chambre ouverte sur le salon par une petite verrière ! Nous en avons profité pour changer les sols et nous avons dû repenser complètement la distribution.

 

 

La pièce de vie a beaucoup évolué ?

Avant les travaux, la cuisine était fermée. J'adore cuisiner et j’y passe beaucoup de temps. C’était une évidence pour moi de l’ouvrir sur le salon, afin que je ne sois pas coupée du monde lorsque je cuisine. J’ai conçu le meuble central sur roulettes pour pouvoir bouger la cuisine en fonction du besoin, du nombre de convives.  Et en fait, quand on a du monde, c’est assez rigolo car tout le monde s’agglutine autour de ce point névralgique !

 

 

Chaque recoin de votre appartement fourmille de détails déco ! Comment tout cela s’est-il construit ?

En fait, j'ai toujours aimé la déco. Mais quand nous avons emménagé ici, Margaux était tout bébé et j’ai complètement mis de côté l’aspect esthétique de l’appartement. Cela devait juste être pratique. Nous n’avons donc pas réellement investi les lieux et je dois reconnaître que ce n’était pas super joli. Quand nous avons fait les travaux, j’ai eu de nouveau envie de décorer et de créer un cocon. Les travaux nous ont invité à tout repenser.

 

 

Et ton amour des vieux objets est venu plus récemment ? 

J'avais des vieilles assiettes de ma grand-mère et d’autres petites choses comme ça que j'aimais bien mais tout était planqué dans des placards. Ces objets étaient pour moi évocateurs de souvenirs mais ils n’étaient pas partie prenante de la déco de la maison. Et puis il y a deux ans, avec le confinement sans doute, j’ai eu besoin de changement. J’ai toujours aimé bouger les meubles pour changer de décor mais avec les travaux, et la taille de l’appart, les possibilités ne sont pas infinies. Du coup, je me suis mise à chiner pour moi des assiettes, ou d’autres choses qui me ramenaient à mon enfance, à des souvenirs agréables. Et petit à petit j’ai chiné une dame jeanne, puis notre armoire verte, puis une table à manger en bois un peu rustique. Je crois que j’avais besoin de notre petit appartement ressemble à un petit coin de campagne à Paris. J’adore Paris mais parfois, comme beaucoup de Parisiens, j'aimerais bien ne plus y vivre ! Et du coup, quand je rentre chez moi c’est comme si je n’étais plus en ville, comme si je n’étais plus ici. Ma vaisselle ancienne à fleurs, mes vieux cadres, mes bougeoirs en laiton et mes plantes un peu partout me font voyager !

 

 

Ces objets anciens te donnent l’impression de t’évader et de quitter Paris ?

Oui, ces objets « un peu mémère » m’évoquent certaines atmosphères de mon enfance. J’ai chiné récemment une boîte : quand je l’ouvre elle a une odeur de campagne. Elle sent un peu le renfermé mais j’aime ça. Ce type d’objet tranche avec le speed et l’excitation de la vie parisienne. Cela apporte un peu de poésie, de nostalgie. Finalement, même si nous sommes un peu « coincés » dans cet appartement, il fallait en faire un cocon qui nous permette de nous échapper. Je crois que cela dégage un sentiment de bien-être dans la maison. En tout cas, nos amis et les amis de Margaux ont l’air de s’y sentir bien. Le challenge c’est de faire vivre tous ces objets à la maison sans que ce soit trop le bazar !

 

 

Qu’aimes-tu chiner ? 

En ce moment, j’ai une obsession pour les raviers que je trouve hyper pratiques pour l'apéro. Par ailleurs, j’adore chiner des miroirs, des cadres anciens, des rats de cave en laiton et des chandeliers. J’aime aussi les pique-fleurs et les pichets car j’adore les fleurs et j’aime bien mettre mes bouquets dans un autre contenant qu’un simple vase. Je trouve que cela donne plus de caractère aux fleurs. Mais mon dada c’est principalement la vaisselle. J’aime vraiment les assiettes. J’aime recevoir et j’aime dresser des belles tables. Et puis avec de la vieille vaisselle on peut facilement faire des tables dépareillées autour d’un thème, d’une couleur, d’une époque. Je trouve tous ces motifs jolis et poétiques. Et pour tout dire, j’aime aussi beaucoup la vaisselle dépareillée car je casse beaucoup ! Donc ça m’arrange bien de créer des assortiments avec toutes mes assiettes rescapées ! 

Il y a des objets très hétéroclites chez toi, notamment des pots d’apothicaire sur la hotte de ta cuisine. Peux-tu nous en parler ? 

Avant de travailler à l'hôpital, j'ai travaillé huit ans en officine en ville et j'ai travaillé particulièrement avec deux patrons que j’aimais énormément et qui ont revendu leur officine pour s'installer en province. Ils avaient une très vieille pharmacie tout en boiseries et absolument magnifique. Le sous-sol était rempli de vieux flacons et de pots d'apothicaire. Quand ils ont vendu l’officine, ils m'ont proposé d’en choisir quelques-uns. Ce sont eux qui sont dans ma cuisine. Ils font vraiment partie de mon histoire professionnelle.

Dirais-tu que la déco chez vous est sentimentale ?

Tout à fait ! Notre déco c’est notre vie. Elle doit à la fois être pratique et rendre notre vie de tous les jours confortable et agréable mais elle est aussi composée de souvenirs qui prennent des formes variées et hétéroclites ! Il y a capitaine flam dans ma chambre, des lego dans le salon. Il y a des choses que j’aime bien pour des raisons esthétiques mais je suis aussi sensible aux choses que ma fille et mon mari aiment car cela nous rappelle des bons souvenirs. Nous ne nous séparerons jamais de notre tirelire kinder dans l’entrée par exemple.

 

Qui s’occupe de la déco chez vous ?

C’est moi mais je pense que la relève est assurée. Ma fille a pris possession de sa chambre depuis peu. Avant je m’étais un peu mon grain de sel mais j'ai réalisé que sa chambre, c'était son univers, et qu’il fallait la laisser s’exprimer. Elle aime beaucoup de choses très hétéroclites et elle aime bien s’occuper de son petit bazar !  David lui aime l’ordre et les choses pratiques. Il aime les éléments un peu technologiques, la télé, les lampes connectées et autres gadgets. Du coup il faut réussir à composer et à marier tout ça ! Mais nos différentes priorités nous forcent à trouver le bon équilibre entre le joli et le pratique. Je pense que si je vivais seule ce serait un vrai capharnaüm ! Il a par exemple fallu faire de la place pour qu’il puisse installer sa barre de son. Cela oblige à tout bouger mais finalement j’aime bien quand ça bouge et le plus important c’est que tous les trois nous sentions bien ici !

 

Ça bouge souvent donc ?

Oui, certains endroits de la maison changent souvent et d’autres ne bougent pas. Ma petite collection d’ex-voto ne bouge pas. En revanche, sur les bibliothèques blanches, sur la petite étagère à casiers du mur de la cuisine et dans les étagères caisses de vins, cela change pas mal. En général ça me prend le matin. Je me lève et d’un coup je me dis : c’est trop en désordre. Alors je sors tout, je nettoie tout et je réorganise tout. Cela me permet de faire évoluer la déco dans un sens ou dans un autre. Je suis quelqu’un de très indécis, par conséquent j’ai du mal à adhérer à un seul style. Beaucoup de choses me plaisent. Il faut donc que je laisse de la place à ces goûts qui évoluent, changent et se mélangent en permanence. J’ai besoin de tâtonner en permanence, je ne sais pas trancher et chez nous il faut que tous ces tâtonnements cohabitent !

 

Y a-t-il un objet dont tu ne te sépareras jamais ?

Un vieux pichet tout cassé, recollé et même agrafé. Je trouvais le motif anglais très joli. Quand je l'ai reçu et que je l’ai déballé, j’ai ressenti une émotion très forte. C’était la première fois qu'un objet me touchait autant. Il était vieux abimé, certains l’aurait sûrement jeter à la poubelle et moi je l'ai trouvé encore plus beau. Il l’a profondément émue. Ce petit broc blessé c’est ma plus belle chine !

C’est pareil avec les rats de cave en laiton : je les aime bien quand ils sont un peu cabossés et tachés. Je ne chine que des objets qui me touchent. Au fond, avec les objets je suis une sentimentale.

Nos crushs déco de la boutique de Valérie

 

Assiettes plates anglaises
Miroir singe doré
Pique fleur ovale
Saucière ancienne

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