mars 29, 22

S'inspirer đŸ„°

Bienvenue chez Marine et Valentin !

 

Il y a 4 ans, Marine a dĂ©barquĂ© Ă  Toulouse pour rejoindre « son petit Toulousain », Valentin. Deux ans plus tard, ils quittent l’appartement central « au cachet fou » qu’ils louent pour faire leur premiĂšre acquisition immobiliĂšre et tombent sous le charme d’un appartement des annĂ©es 50.

Avez-vous fait des travaux en arrivant dans cet appartement ?

 

L’appartement Ă©tait dans un Ă©tat acceptable mais finalement on a refait pas mal de choses. Le parquet Ă©tait ancien et un peu abimĂ©. Nous avons fait en sorte de pouvoir le garder. Nous avons aussi changĂ© un peu la distribution de l’entrĂ©e et nous avons dessinĂ© et montĂ© une bibliothĂšque sur mesure. Nous avons fait faire les travaux par un entrepreneur et ça n’a pas toujours Ă©tĂ© simple car il n’avait pas forcement les mĂȘmes goĂ»ts que nous. Quand nous lui avons demandĂ© le mur bleu vif et il a un peu flippĂ©. Et puis finalement ça lui a plu et il est revenu tout prendre en photo pour montrer Ă  ses futurs clients.

 

Comment ça se passe comment la déco chez vous ?

 

C’est plutît moi qui suis force de proposition. Mais je ne fais rien sans l’approbation de Valentin. Globalement il me dit toujours oui !

Quand on a visitĂ© l’appart je savais exactement ce que je voulais qu’on fasse. J’ai fait un dessin 3D pour expliquer Ă  Valentin qui avait plus de mal Ă  se projeter. J’aime beaucoup de styles de dĂ©co diffĂ©rents et j’avais envie de pouvoir exprimer cet Ă©clectisme. Dans chaque piĂšce les Ă©poques sont allĂ©grement mĂ©langĂ©es.

 

La déco évolue beaucoup et souvent chez vous ?

 

Oui. On apporte des changements trĂšs souvent.  Ça va parfois ĂȘtre des petits dĂ©tails. D’abord on adore chiner, donc c’est un peu la valse des meubles et de la dĂ©co. On fonctionne beaucoup au coup de cƓur. Le problĂšme c’est que dans un appartement de 70 m2 c’est vite bien chargĂ©. Je ne suis pas fan de minimalisme en dĂ©co, donc de nouvelles piĂšces viennent s’ajouter aux prĂ©cĂ©dentes au grĂ© de nos week-end de chine !

Je change aussi rĂ©guliĂšrement rĂ©guliĂšrement le tapis de mon salon. J’ai dĂ©jĂ  changĂ© 3 fois en 2 ans.

Qu’as-tu fait des autres tapis ?

 

J’en ai donnĂ© un aux voisins et l’autre est Ă  la cave. Je garde beaucoup de choses pour la future dĂ©co de notre mariage qui aura lieu dans 1 an et demi.

AprĂšs notre mariage je vais devoir me sĂ©parer de beaucoup de choses. Je vais ĂȘtre obligĂ©e de trier. Pffff !

 

Quand tu chines une piÚce tu sais déjà ou tu vas la mettre ?

 

Ça dĂ©pend. Parfois j’ai une cible en tĂȘte, un objet prĂ©cis que je recherche pour un usage prĂ©cis. Et puis parfois j’ai des coups de cƓur pour des objets que je n’avais pas du tout prĂ©vu d’acheter. Et quand je rentre je n’ai pas toujours la place. Heureusement nous avons une grande cave et du coup on fait des roulements.

Et tous tes meubles et objets sont susceptibles de faire un tour à la cave de temps en temps ?

 

Non, j’ai des meubles de famille qui ont une place obligatoirement. Je savais ou j’allais les placer avant d’emmĂ©nager dans l’appartement. Le vestiaire de ma grand-mĂšre devait avoir sa place. Il me suit depuis longtemps. Il m’a suivi de la Bourgogne, dont je suis originaire, Ă  Paris, puis de Paris Ă  Toulouse. Il me suivra partout : je ne m’en sĂ©parerai jamais. J’ai quelques objets de famille comme ça que je conserverai toute ma vie, mĂȘme si pour le moment, certains sont Ă  la cave.

 

Il y a des choses dont tu te lasses ?

 

(soupir) J’aimerais bien !

Si je dois dire que je me suis un peu lassĂ©e des meubles Ikea ou Maisons du monde que j’ai achetĂ© il y a quelques annĂ©es. Je les remplace au fur et Ă  mesure par des meubles plus anciens... qui ont une histoire et une Ăąme.

 

Du coup Valentin aussi a le virus de la chine !

 

Ahaha oui ! Ses amis pensent que je le traine mais pas du tout. Il me rĂ©veille aux aurores le week end et prĂ©pare des itinĂ©raires pour aller chiner. En ce moment nous chinons de la vaisselle vintage pour notre mariage. Et il trouve parfois les assiettes anciennes Digoin avant moi. C’est vraiment une passion que nous partageons.

 

Qu’est-ce que votre intĂ©rieur dit de vous ?

 

Il dit que nous accumulons beaucoup... il y a des objets un peu partout ! Comme nos goĂ»ts sont trĂšs Ă©clectiques ça donne des mĂ©langes trĂšs singuliers. J’aime le canevas, les bondieuseries. Valentin n’aime pas tout mais il accepte. De mon cĂŽtĂ© je supporte sa collection de BD et ses appareils scientifiques. Il a chinĂ© une longue vue, des appareils de navigation. En ce moment il est Ă  la recherche d’un microscope !

  

Ils sont importants pour vous tous ces objets ?

 

Dans cet appartement il y a beaucoup de meubles de ma famille. Je connais leur histoire. Je me regarde tous les matins dans le miroir qui Ă©tait chez mon arriĂšre-grand-mĂšre. Dans chaque piĂšce, il y a un meuble ou un objet de famille qui me rattache Ă  une histoire. Ma famille vit en Bourgogne et moi Ă  Toulouse. C’est indispensable pour moi d’avoir un peu d’eux ici, chez moi.

 

Tu es trĂšs Ă©mue quand tu parles des meubles et des objets qui te viennent de ta famille. Ressens-tu les mĂȘmes Ă©motions avec les objets que tu chines ?

 

Oui. Je m’attache aux objets. J’aime leur histoire. J’aime l’idĂ©e qu’ils ont vĂ©cu. Quand il m’arrive de casser de la vaisselle je me dis « c’est affreux, cette assiette a vĂ©cu 50 ans, je l’ai 2 minutes dans les mains et je la casse, horrible ! ». J’aime imaginer la vie qu’ils ont pu avoir et je suis trop contente et fiĂšre de leur donner une seconde vie chez moi.

 

Quel est le premier objet que tu as chiné ?

 

Une raquette de tennis ancienne. On l’a chinĂ© ensemble avec Valentin et ça a Ă©tĂ© un dĂ©clic. Une passion est nĂ©e. Mais dĂ©jĂ  avant de chiner j’aimais rĂ©cupĂ©rer des meubles de famille. Notamment le vestiaire de ma grand-mĂšre. J’ai aussi un buffet mado qui attend, Ă  la cave, d’avoir un jour une vraie place. Mon goĂ»t pour les objets anciens est lĂ  depuis un moment.

 

Quel est ton dernier achat déco ?

 

Mon meuble vitrine dans lequel je range beaucoup de vaisselle. Celui que j’ai fini par trouver Ă©tait une armoire qui Ă©tait dans une pharmacie Ă  Toulouse. On a peu de rangement et beaucoup de vaisselle vintage, donc je voulais une vitrine pour mettre en valeur mes piĂšces Digoin.

Sinon je chine beaucoup d’assiettes vintage, pour notre mariage. Mais soyons honnĂȘtes : le mariage a bon dos ! Je suis complĂštement dingue de vaisselle ancienne donc je profite du projet mariage pour en chiner plus que de raison !

 

Quel est l’objet crush que tu recherches actuellement ?

 

J’aimerais chiner un globe de mariĂ©e. Je rĂȘve aussi d’une table de Saarinen, une suspension de Poul Henningsen PH5 pour la cuisine et une chaise de Breuer. J’aime beaucoup de styles et j’aime les mĂ©langer.

  

TU es en train de monter Ritournelle, ton entreprise de dĂ©coration d’intĂ©rieur. Tu nous racontes ?

 

Je pensais garder mon nom mais finalement j’avais envie de mettre en avant ce qui me tient Ă  cƓur dans ce mĂ©tier de dĂ©corateur d’intĂ©rieur : utiliser des meubles et des objets de seconde main. Je n’ai pas envie de faire de la dĂ©co de catalogue. Le mot ritournelle me parle parce que c’est un refrain qui revient sans cesse et ça raconte l’histoire des objets qui ont eu plusieurs vies et qu’on peut remettre sur le devant de la scĂšne rĂ©guliĂšrement.

 

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